À propos

Anne et Jean Muller - Château de Volhac

Jean Muller

J’ai exercé le métier d’ébéniste restaurateur, j’ai été chef d’une entreprise artisanale de trois générations, agréée Monuments Historiques. J’ai travaillé dans de nombreux édifices inscrits ou classés de la grande région. Natif de ce pays, passionné d’art, de musique et de littérature, j’ai une vraie connaissance du patrimoine dans ses aspects historiques et techniques que je peux faire partager à nos visiteurs.

Anne Muller

Ancienne avocate, j’ai changé de vie pour plaider la cause de l’art et de la culture. Je suis diplômée de l’Institut d’Art et d’Archéologie de Paris et de la faculté d’Arts plastiques de Saint-Étienne, Conférencière des MH, restauratrice de peintures et objets d’art formée à l’École d’Avignon. J’ai travaillé dans l’entreprise Muller mais je me suis aussi beaucoup investie dans la pédagogie. J’ai créé les ateliers pédagogiques du Musée Crozatier, j’ai enseigné à l’école des Beaux -Arts du Puy-en-Velay, et je dispense depuis plus de vingt ans des cours d’histoire de l’art dans les principales villes du département et au château de Volhac où j’anime régulièrement des cours et des ateliers. Lorsque nous avons acheté le château de Volhac, nous étions très jeunes et peu fortunés, nous avons donc beaucoup restauré par nous-mêmes. Nous ne voulions surtout pas en faire un musée mais un lieu ouvert à la culture vivante, pour pouvoir partager cette expérience particulière qui consiste à « habiter le temps ».

Nous sommes convaincus que le patrimoine privé, lorsqu’il est vivant, reste un espace privilégié de transmission de la culture, car il propose une expérience authentique qui ouvre l’imaginaire à une vision «incarnée » de la tradition, jusque dans ses prolongements les plus modernes et actuels. C’est pourquoi nous avons toujours veillé à ce que toutes nos propositions culturelles soient profondément en accord avec l’esprit du lieu et aussi à rester personnellement acteurs de notre communication avec le public. Nous avions également conscience de devoir participer au développement de la culture en milieu rural et nous aimons particulièrement nous adresser à un public d’autochtones pour lequel nous œuvrons sous le signe de l’accueil et de la convivialité.